Dernière mise à jour : le 18 Mars 2000

Pour illustrer leur histoire voici le texte issu de leur album TRILOGIE, relatant leur carrière depuis bientôt trente ans :

*    Les trois Jean de Nantes                                    - 1970

*    Le patrimoine breton                                         - 1971

*    Quatre Mousquetaires                                       - 1971 / 1972

*    Le conte de fée                                                 - fin 1972 / 1973

*    Un début de consécration                                  - mi 1973 / 1974

*    Le sentiment breton                                           - 1974 / 1976

*    Porte drapeau d'une culture                               - 1976 / 1978

*    Le chant du combat                                          - 1978 / 1980

*    Anniverscène                                                    - 1980 / 1987

*    A travers le temps                                             - 1988 / 1991

*    Un apport musical nouveau                               - 1992 / 1993

*    Un renouveau celtique                                       - 1993 / 1996

*    La plus belle des traditions c'est la création        - 1996 / 1999

*    Et l'histoire ne s'arrête pas là....                          - 2000 / ...... -

Les trois Jean de nantes

Un soir de décembre 1970. Le vingt-sept. Chez un « pote » de Plouhamel, non loin de Cornac, Jean Chocun, Jean-Paul Corbineau et Jean-Louis Jossic, tous originaires de Nantes, s'emparent d'une flûte et de deux guitares pour interpréter « La Pastourelle de Saint-Julien » au devant d'une poignée d'amis. L'un de leurs copains joue sur les trois prénoms pour les baptiser: Tri Yann an Naoned, les Trois Jean de Nantes. Lancé comme une boutade, le nom de baptême est définitivement adopté.

En réalité, voilà deux ans déjà qu'ils se connaissent et, influencés par le folk américain, s'amusent à interpréter pour le plaisir quelques chansons. Jean-Paul Corbineau et Jean Chocun jouent de la guitare et chantent Hugues Aufray et Graeme Aitwright. Jean-Louis Jossic, animé par la fibre bretonne, militant de Cercle Celtique, tout frais sorti du service militaire, joue de la bombarde, écoute Bob Dylan et pratique le théâtre de boulevard dans une compagnie d'amateurs.

Le patrimoine breton

En fait d'amateurisme, le trio n'a pas encore le temps de se consacrer pleinement à la chanson. Jean Chacun (né le 13 décembre 1948) est assistant administratif à la Transat-Non tes, Jean-Paul Corbineau (né le 26 août 1948) est employé dans un hypermarché à la gestion des approvisionnements, et Jean-Louis Jossic (né le 15 juillet 1947) enseigne l'histoire et la géographie dans un collège de Savenay.

Dans le courant du mois de janvier 1971, les trois compères montent un spectacle sous le nom de « folk-song 70 ». Au programme, Hugues Aufray, Graeme Allwright, Alan Stivell et un morceau du pays nantais qui emporte l'adhésion du public. Sur l'initiative de Jean-Louis Jossic, le trio décide de continuer à jouer en puisant dans le patrimoine breton. Les fondations musicales de Tri Yann sont déjà en place. Le groupe se produit tout d'abord dans les festoù-noz, puis avec un spectacle bigarré né de plusieurs instruments, associant vocaux, banjo, guitare acoustique et flûte irlandaise. Le besoin de sortir des clans typiquement bretons se ressent rapidement. Il s'agit de ne pas s'enfermer dans un noyau, de gagner le public des centres socio-culturels des MJC, suivant plus ou moins les traces d'Allan Stivell avec la volonté de réconcilier le public de Joan Baez, Dylan et les Beatles avec celui des Breizou.

Quatre Mousquetaires

 La fin de l'année 1971 est marquée par un premier tournant important: l'arrivée dans le groupe en octobre de Bernard Baudriller. Jusque là, il est plus qu'un voisin. Il est professeur d'anglais au même collège de Savenay que Jean‑Louis Jossic.

Le trio a besoin d'un contrebassiste, il est violoncelliste. Peu importe, Baudriller a trois jours pour apprendre, avant une représentation devant l'assemblée générale de la confédération Kendalc'h. Le pari est pris et tenu. Le trio d'origine revêt les allures des quatre mousquetaires !

Jusqu'en 1972, le groupe enchaîne les tournées dans les petites maisons de la culture. La mode est au folk. Les succès s'accumulent. À l'occasion d'un spectacle au profit de la langue bretonne, Tri Yann rencontre Gilles Servat, qui leur propose aussitôt l'enregistrement d'un 33 tours chez Kelenn, une nouvelle petite boite, typiquement locale. Le premier album de Tri Yann on Naoned, « Les Prisons de Nantes », enregistré dans les studios de Guipavas, près de Brest, sort en juin.

Le conte de fée

La jeune maison édite cinq cents disques de Tri Yann. Le groupe décide d'en financer cinq cents de plus. Les premiers, distribués chez les principaux disquaires de Bretagne, sont épuisés en quelques semaines, sans promotion. Les seconds, vendus en une soirée « au cul » de la voiture du groupe à l'occasion d'un concert à Nantes. Ce succès commercial permet tout d'abord à Tri Yann d'acheter son premier camion de tournée, et apporte au groupe une petite renommée.

Directeur commercial de Phonogram, Jacques Caillart en vacances à Brest, découvre l'album bien particulier de ce groupe hors norme. De retour à Paris, Jacques Caillart négocie la distribution de la totalité du catalogue Kélenn. Le conte de fées est en route. La promotion est à la hauteur des moyens de la maison. Et « Les Prisons de Nantes » de passer sur France Inter et Europe 1. À la fin de cette année 1972, Juliette Gréco invite le groupe pour deux titres en première partie d'un concert à l'Olympia, puis la télé suisse romande leur ouvre les portes de son studio. Tout cela va vite, très vite.

Presque inévitablement, des problèmes pratiques se posent. Les absences au travail de chacun se répètent. Les engagements se suivent tandis que le groupe est amateur. Jean-Louis Jossic et Bernard Baudriller doivent bon gré mai gré assurer leurs cours, Jean-Paul Corbineau gère encore les approvisionnements d'un hypermarché, Jean Chocun reste lié à la gestion du personnel de la Transat-Nantes. Un pas est à franchir. Encouragé par sa maison de disques, le groupe passe au statut de professionnel en janvier 1973. Tri Yann on Naoned devient Tri Yann.

Début mars voit sortir chez les disquaires le second album du groupe, « Dix ans, Dix filles », comprenant notamment « Les filles de Redon ». La pochette du disque, comme la précédente, par son souci d'informer l'auditeur sur l'histoire et la culture bretonnes, témoigne de la volonté de Tri Yann de défendre leur patrimoine. Si ce 33 tours s'inscrit dans la lignée musicale du premier, le groupe est moins satisfait par sa qualité, pressé qu'il était de sortir un nouveau disque. Désormais, Tri Yann prendra le temps qu'il faut pour la composition de chaque disque. Il s'agit d'être à la hauteur de l'engouement du public.

Un début de consécration

Toujours en mars de la même année, Phonograrn organise un Musicorama particulier à l'Olympia, constitué des artistes du label de Kelenn : Tri Yann, Gilles Servat, les Aventuriers, et Bernard Benoit.... Le spectacle remporte un nouveau succès. Le public monte sur scène pour danser. Enthousiasmé, Bruno Coquatrix leur propose huit jours au premier plan du spectacle Keltia 73 (avec les Wolfes Tones, et les Diaouled or Menez) dans la salle de l'Olympia au mois de mai. C'est un début de consécration. Durant l'été, Tri Yann chante et joue sous un chapiteau arborant les couleurs bretonnes. La notoriété du groupe s'amplifie.

Le goût et la mode se tournent vers la Bretagne, le temps d'une année. En 1974, l'enthousiasme s'est épuisé. Des multiples groupes bretons, seul Tri Yann poursuit allégrement son chemin en se produisant dans toute la France. Les scènes s'accumulent, emportant l'adhésion générale d'un public toujours plus nombreux. C'est un contact privilégié, une communion intime avec le spectateur qui scelle la pérennité de Tri Yann.

Le sentiment breton

La sortie de « Suite Galloise », troisième album en trois ans, (enregistré au studio des Dames avec Paul Houbedine, le preneur de son de Graeme Allwright), confirmant derechef l'intérêt et l'attachement des artistes pour les valeurs bretonnes, illustre' combien le groupe s'est implanté dans le décor de la chanson.

Mais, pour Tri Yann le meilleur est à venir. « La découverte 1 , et l'ignorance » sort en 1976. En France et à l'étranger le public est très enthousiaste et les éloges sont encourageantes pour l'avenir. L'album témoigne d'une maturité musicale incontestable, tant par l'instrumentation acoustique qu' électrique. On y savoure un mélange heureux de cromorne, bombarde, dulcimer, psaltérion avec le violon, les guitares et les flûtes. L'histoire de la région nantaise est encore un thème d'inspiration majeur du disque. « Princes qu'en mains tenez » est inspiré d'une oeuvre en vers de la renaissance de Jehan Meschinot et d'Anne de Bretagne, « Galvadeg en tri kant soudard » narre ta chouannerie , « La Dérobée de Guingamp » est une danse des Côtes d'Armor, tandis que « La découverte et l'ignorance », qui donne son titre à l'album, décline le sentiment breton.

Porte drapeau d'une culture

À la fin de cette année 76, marquée par une réussite professionnelle sans égale quelques modifications ont lieu quant aux membres du groupe avec des arrivées et des départs. Tri Yann s'enorgueillit maintenant de cinq musiciens. C'est bien ce qu'il faut pour supporter l'année 77: le groupe breton se produit cent vingt fois sur scène ! Autant de concerts qui font chavirer le public. Avec Tri Yann, le spectacle est sur la scène comme dans la salle. De plus en plus connu, reconnu, acclamé et attendu, Tri Yann est sollicité au-delà des frontières hexagonales. L'Allemagne, la Belgique, la Suisse accueillent ce groupe phénoménal, porte-drapeau de la culture bretonne, qui enchante et remplit les salles. Au festival international de Nyon, Tri Yann passe juste avant le groupe mythique de folk rock anglais, Fairport Convention et triomphe devant plus de quinze mille spectateurs.

« Urba », cinquième album du groupe, fait encore la part belle à l'imaginaire et au patrimoine bretons. « Kerfank 1870 » reprend le chant de révolte "des mobilisés de l'Armée de Bretagne en 1870, « An distro euz a vro zaoz » (Le retour d'Angleterre) conte les aventures de Silvestik, chevalier breton et mercenaire de Guillaume le Conquérant.

Le chant du combat

Tout naturellement, après le traumatisme que représente le naufrage de l'Amoco Cadiz (le 17 mars 1978) dans les esprits bretons la réaction de Tri Yann est immédiate au travers d'une chanson « Le soleil est noir » qui exprime le dépit, la déception et la colère ressentie. Tri Yann entre alors en conflit avec l'Union démocratique bretonne (à cause de l'annulation d'une tournée exclusive) dont Jean-Louis Jossic sera exclu.

La fin des années 70 se caractérise par un engagement  plus fort et plus direct de Tri Yann dans la vie politique de la Bretagne. Le groupe se lance dans la création, les compositions personnelles, proches de la réalité quotidienne, de l'actualité. Un vent moderne souffle sur le groupe breton avec l'arrivée de Christian Vignoles, guitariste acoustique et électrique. En même temps, pendant l'absence de Jean-Paul Corbineau (79‑80), malade, Tri Yann accueille la seule femme de son histoire, Mylène Coué. « An heol a zo glaz » (Le soleil est vert), en 1981, dit toutes les inquiétudes écologiques du groupe. L'album traite essentiellement du combat antinucléaire de Plogoff. « Kan or kan ou le chant du combat », dans un style toujours traditionnel, raconte la lutte des Plogoffites, entre 1976 et la Pentecôte 1980 où un concert de soutien réunit près de 100 000 personnes dans la Baie des trépassés.

Anniverscène

« Ô feu  Ô acier! Ô chêne! Ô terre et flots! Les bretons ont été grugés. Tiens tête, toi breton de cœur : mieux vaut nouvelle colère que la honte des soldats de verre et d'acier. Combats pour ta liberté.» C'est le début d'une série de conceptions-albums dont la philosophie est aujourd'hui toujours vivante : « un disque doit être un tout, pas seulement douze titres de trois minutes» déclare Jean Louis Jossic.

Si le repli de la vague bretonne dans la chanson française est évident, Tri Yann conserve toujours un public de fidèles qui vient en famille aux concerts. Seule la génération 15-20 ans, très dense au cour de la décennie précédente, est moins présente. Le années 80 sont plus calmes pour Tri Yann. Mais, contre vent et marées, tandis que le groupe compte maintenant six musiciens, Tri Yann s'entoure d'une forte équipe technique pour maintenir sa qualité scénique.

L'année 1983 est marquée cependant par une nouvelle récompense. L'obstination paye, l'exigence d'une certaine qualité reçoit ses lauriers : la presse allemande décerne au groupe le prix de la critique du disque.

Au mois d'Août de cette année, paraît chez les disquaire «Café du bn coin», affichant l'empreinte rock dans la tradition nouvelle créée par le groupe dans un mélange d'influences médiévales («chanson à boire») avec des compositions irlandaises contemporaines adaptées («La ville que j'ai tant aimée»)

Entre 1985 et 1986, tri yann connaît quelques mouvements. Bruno Sabathé débarque avec ses claviers, Christian Vignoles puis Bernard Beaudriller quittent le groupe. Ce dernier est remplacé par Louise Marie Sévéno à la basse. Fidèle à ses origines, tri Yann fête ses quinze années d'existence en enregistrant un album en public à Nantes : «ANNIVERSCENE»

A travers le temps

Tri Yann est partout reconnu comme un groupe scénique remarquable. Il ose franchir un palier supplémentaire en 1988 avec « Le vaisseau de pierre », spectacle entier et total avec des danseurs auxquels s'ajoutent des marionnettes géantes. Adapté de la bande dessinée de Pierre Christin et d'Enki Bilai, « Le vaisseau de pierre » se veut le récit fantastique d'une guerre contemporaine, constituée de péripéties et d'événements fabuleux survenus à Tréhouët. À l'occasion de cette féerie, Jean-Luc Chevalier et sa guitare entrent dans le groupe.

« Belle et rebelle», trois ans plus tard, en 1991, plus urbain, moins imprégné de ruralité, dédié à la mémoire de Jacques Demy (né à Nantes et qui vient de disparaître), rend compte d'une tendance jazz rock qui l'emporte sur la tendance traditionnelle. Ce dixième album de Tri Yann est tout entier consacré à la ville de Nantes revisitée à travers les temps.

« Le Tourdion des manants », riche de quelques emprunts au poète médiéval, Jehan Meschinot (lui aussi Nantais), « Le renard », récit du triomphe du duc de Bretagne sur les Normands en 937 à Nantes, « Gwerz Jorj Courtois », histoire d'une prise d'otages au Palais de justice de Nantes en 1985 et « Korydwen et le rouge de Kenholl », émaillé de références à la mythologie irlandaise ou celtique, sont autant d'hommages à la Bretagne.

Un apport musical nouveau

1992 s'achève sur un nouveau et dernier  mouvement au sein du groupe. Bruno Sabathé  est remplacé par Christophe Le Helley et ses  claviers, ses instruments traditionnels et anciens.  « Chaque entrée a correspondu à un apport  musical nouveau. Elle ne s'est jamais faite  pour compenser un départ. On est très attaché  au noyau, à l'idée qu'on ne fait pas un groupe  avec des petites annonces. On a la conception  anglo-saxonne de ce boulot: les Beatles et les  Stones, c'étaient des potes au départ. Nous aussi. Il y a d'abord eu une connivence entre  copains, puis se sont rajoutés un batteur, un  clavier, un guitariste plus rock, qui ont changé l'optique musicale » confie Jean-Louis Jossic.

L'arrivée de Christophe Le Helley renforce ainsi l'ancrage traditionnel de Tri Yann, entre Moyen Âge et Renaissance, tout en conservant l'énergie propre au rock, des vocaux très présents, une vitalité celtique. Le groupe s'affiche délibérément folk rock celto-médiéval,

avec la volonté de s'adresser à un public jeune qui a besoin de références puisées dans la musique.

Un renouveau celtique

En 1993, tondis qu'un renouveau celtique s'affirme, « Inventaire » est l'occasion de retrouver un public décidément fidèle. Disque d'or, la compilation permet aussi aux dernières générations de découvrir le groupe. Deux années durant, Tri Yann multiplie les concerts. Au festival Celtomania, à Saint-Herblain près de Nantes, il tourne son spectacle « Inventaire » en vidéo.

Deux ans plus tard, en 1995, il participe aux Francofolies de La Rochelle puis au vingt cinquième anniversaire du festival Inter celtique de Lorient. Cet anniversaire correspond aussi à celui du groupe. Tri Yann fête ses 25 ans de chansons à Nantes en octobre dans les murs de l'usine LU, imprégnés des fragrances du petit-beurre. Pour l'occasion, le groupe a retrouvé tous les musiciens qui ont forgé son histoire. La longévité exceptionnelle du groupe a tiré sa force de l'amitié. Tri Yann reçoit là son disque d'or pour « Inventaire » 1970‑1993 tandis que sort chez les disquaires « Inventaire, vol. 2 ».

Les triomphes et succès appellent les grandes salles mythiques et les lieux prestigieux. Les scènes du Bataclan, l'Olympia, le Printemps de Bourges se succèdent dans la programmation du groupe. À la fin du mois de Novembre 1996, 10 000 personnes accueillent les musiciens au Zénith de Paris. « Le meilleur de Tri Yann », compilation réussie, se vend à plus de 300 000 exemplaires en 1996 et sollicite un second volume l'année suivante.

La plus belle des traditions c'est la création

Avec Dan ar Braz, Ronan Le Bars, Denez Prigent et Jean-François Quemener, Tri Yann participe de ce vivier d'artistes bretons dont la force musicale s'épanouit dans une créativité issue des racines et ouverte sur le monde. « Le fait de jouer de la musique bretonne en étant bien dans sa peau, bien dans son temps, c'est déjà un engagement politique. Une façon de défendre ses racines. Mais on peut aller plus loin et c'est souhaitable. Chanter un peu moins, par exemple, les histoires de bergères et de princes charmants, même si c'est un clin d'œil sympa au passé. Comprendre que la plus belle des traditions, c'est la création et que cette création passe aussi par les textes » estime enfin Jean-Louis Jossic. Musiciens et pédagogues. L'engagement de Tri Yann se lit dans ces deux mots.

Aujourd'hui, les Trois Jean de Nantes sont toujours là, Tri Yann fête son vingt huitième anniversaire (un record dans l'histoire de la chanson française ! ) et compte plus d'un million 800 000 disques vendus en une quinzaine d'albums. Le groupe a conquis et traversé toutes les générations, séduit encore et toujours, entre ballades irlandaises, berceuses, musique médiévale, compositions originales, teintes celtes, tantôt rock, parfois folk, sous un éclairage féerique, une débouche de couleurs. L'histoire de Tri Yann, en dignes successeurs des bardes celtes, s'est hissée à la hauteur du mythe.

Et l'histoire ne s'arrête pas là....

Que nous réservent- il pour l'an 2000 ?

Pour l'instant, Christophe Le Helley et Louis Marie SEVENO viennent de quitter le groupe. Pour les remplacer trois nouveaux membres seraient arrivés : Konan Mevel , Frédéric Bourgeois et Christophe PELOIL.

En attendant le nouvel album sortira au printemps 2000 et le groupe continue ses concerts à travers toute la France.

SI VOUS EN AVEZ L'OCCASION

ALLEZ LES VOIR CAR IL S'AGIT DE VERITABLES BETES DE SCENE

Pour avoir la liste de leurs concerts vous pouvez :

·             Consulter le site CYBER TRI YANN

·             Appeler au 02.40.35.38.07

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